Reconstruction périnéale : tout ce qu’il faut savoir

Vous avez entendu parler de la reconstruction périnéale et vous vous demandez à quoi ça sert ? En gros, c’est une opération qui réparer ou renforcer le plancher pelvien après un traumatisme, une naissance ou une chirurgie du cancer. Le but est de remettre en place les muscles et les ligaments pour éviter les fuites urinaires, les descentes d’organes ou les douleurs.

Cette chirurgie s’adresse surtout aux femmes qui ont subi une épisiotomie sévère, un accouchement difficile ou une hystérectomie. Elle peut aussi être proposée aux hommes après une prostatectomie. Dans tous les cas, le chirurgien travaille à restaurer la continence et le confort quotidien.

Comment se préparer à la reconstruction ?

Avant le jour J, il faut parler à votre médecin de vos antécédents et de vos traitements en cours. Certains médicaments, comme les anticoagulants, doivent être arrêtés ou ajustés. Vous recevrez aussi des consignes sur l’alimentation : privilégiez les repas légers les jours précédents pour réduire le risque de constipation.

Le jour de l’intervention, on vous demande généralement de venir à jeun. Vous serez sous anesthésie générale ou locale selon la technique utilisée. La durée varie de une à trois heures, mais la plupart des patientes repartent le jour même ou le lendemain.

Conseils pour une bonne récupération

Après l’opération, la douleur est normale mais doit être maîtrisée avec les antalgiques prescrits. Évitez les efforts lourds pendant au moins six semaines : pas de soulever de charges, pas de sport intensif. Par contre, les mouvements doux comme la marche aident à prévenir les caillots.

Les exercices périnéaux, connus sous le nom de « Kegels », sont essentiels. Commencez doucement dès le deuxième jour, en contractant les muscles comme si vous vouliez retenir un pet. Faites trois séries de 10 contractions, trois fois par jour. Si vous avez du mal à les localiser, votre kinésithérapeute peut vous guider.

Surveillez les signes qui demandent une visite médicale : fièvre, écoulement anormal, douleur intense qui ne s’atténue pas, ou difficulté à uriner. La plupart des complications sont rares, mais il vaut mieux prévenir que guérir.

En plus des Kegels, pensez à renforcer votre sangle abdominale avec des exercices de respiration diaphragmatique. Cela diminue la pression sur le plancher pelvien et facilite la cicatrisation.

Enfin, gardez une bonne hydratation et un régime riche en fibres (fruits, légumes, céréales complètes) pour éviter la constipation. Un transit fluide diminue la tension sur vos nouvelles réparations.

Avec ces astuces, la reconstruction périnéale peut vraiment changer votre quotidien : moins de fuites, plus de confiance et une meilleure qualité de vie. N’hésitez pas à poser toutes vos questions à votre chirurgien ou à votre kiné, ils sont là pour vous accompagner pas à pas.

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