Vous avez reçu le diagnostic de Parkinson ou vous aidez un proche à gérer la maladie ? La première question qui revient, c’est souvent « Quel médicament prendre ? ». Pas de panique, on vous explique les options les plus courantes, leurs points forts et leurs limites, pour que vous puissiez en parler sereinement avec votre médecin.
Le médicament de référence reste la lévodopa, souvent associée à un inhibiteur de la dopa‑décarboxylase (comme la carbidopa). La lévodopa se transforme en dopamine dans le cerveau et soulage rapidement les symptômes moteurs. Elle fonctionne bien au départ, mais avec le temps, des fluctuations d’effet peuvent apparaître.
Pour lisser ces fluctuations, on utilise les agonistes dopaminergiques (pramipexole, ropinirole, rotigotine). Ils imitent l’action de la dopamine et permettent parfois de réduire la dose de lévodopa. Leur avantage : moins de « on‑off » en fin de journée, mais ils peuvent provoquer des nausées ou de la somnolence.
Les inhibiteurs de la MAO‑B (selegiline, rasagiline) ralentissent la dégradation de la dopamine déjà présente. On les utilise souvent en début de traitement ou en association avec la lévodopa. Ils sont bien tolérés, mais il faut éviter certains aliments riches en tyramine si vous prenez de fortes doses.
Enfin, les inhibiteurs de la COMT (entacapone, tolcapone) prolongent l’effet de la lévodopa en bloquant son métabolisme. Ils sont utiles quand les pics d’efficacité de la lévodopa diminuent, mais ils peuvent causer des diarrhées ou des troubles hépatiques (surtout le tolcapone).
Le choix dépend de votre âge, de la gravité des symptômes et de votre mode de vie. Chez les patients jeunes, on préfère souvent retarder l’introduction de la lévodopa pour éviter les fluctuations trop tôt. Chez les personnes plus âgées, on mise sur la lévodopa dès le départ pour un soulagement rapide.
Il faut aussi regarder les effets secondaires qui vous dérangent le plus. Si la somnolence vous pose problème, un agoniste non sédatif sera préférable. Si vous avez des problèmes de digestion, les inhibiteurs de la MAO‑B ou les inhibiteurs de la COMT peuvent être plus doux.
Le suivi médical est crucial : votre médecin ajustera les doses, vérifiera votre fonction hépatique et vous conseillera sur les interactions médicamenteuses. Ne jamais changer de posologie tout seul, même si vous sentez que le médicament ne suffit plus.
En plus des médicaments, n’oubliez pas les stratégies non pharmacologiques : exercices physiques réguliers, kinésithérapie, alimentation équilibrée. Elles peuvent améliorer la mobilité et réduire la dose nécessaire de médicaments.
En résumé, il n’existe pas de pilule miracle, mais une combinaison adaptée à chaque patient. Discutez ouvertement avec votre professionnel de santé, notez les effets que vous observez et soyez prêt à ajuster le traitement au fil du temps. Avec les bons médicaments et un suivi rigoureux, la maladie de Parkinson peut être maîtrisée au quotidien.
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